Paru le 13 décembre 2018
La qualité du plancher, l'importante surface de la salle, la possibilité de se garer dans la vaste cour, tous ces éléments ont séduit les membres de ce nouveau club. Bernard Larroque pratique ce sport depuis trente ans, il avait créé l'activité kendo au Budokan à Albi. Il pratique les arts martiaux depuis plus de cinquante ans, étant par ailleurs ceinture noire de judo, d'aïkido et marron de karaté. Il aimerait atteindre le graal du septième dan. Après un échec, il va se présenter à nouveau pour l'obtention du cinquième dan. Le kendo est toute une philosophie, au-delà d'un simple combat.
À l'origine, c'est le travail des samouraïs : c'est donc une pratique vieille de plusieurs siècles et à partir de laquelle se sont développés les techniques de self-défense, l'aïkido, le judo.
«Le kendo, c'est l'escrime japonaise», explique Bernard dans un débit passionné. Même s'il a pris quelques minutes en marge de son cours pour expliquer sa démarche, on le sent totalement habité par son sujet pendant ses explications. «Le kendo, c'est une union du corps et de l'esprit, une présence physique et morale. La force prend sa source dans le placement des pieds et l'engagement des hanches». Il évolue revêtu de son keikogi (veste) et de son hakama (pantalon), si élégants et particuliers à ce sport. L'amplitude du pantalon a pour objet de cacher à son adversaire le placement de ses pieds qui l'aiderait à deviner l'attaque que l'on s'apprête à lui porter. Issu de la nuit des temps, le kendo est autant un sport qu'une approche mentale. Toute personne de plus de 14 ans, même sans expérience, sera la bienvenue au club.
Renseignements au 06 74 09 52 33
La Dépêche du Midi
dernière mise à jour le 08/11/2019